Après quelque temps de réflexion

j’en reviens à ma toute première affirmation : manifestement le code du Voynich est un code manufacturier probablement pour une matière filaire comme le crochet, la broderie, le tricotage ou la dentelle. Il donne les séries d’instructions à exécuter superposant en négatif des symboles au revers des dessins… associer la trentaine de symboles au véritable geste effectué pour chaque point réclamera sans nul doutes quelques efforts pas trop compliqués pour un décodage plus complet (la plupart devraient suivre la sinuosité du symbole)

D’autres arts peuvent s’appuyer sur ce code comme la marqueterie , la bijouterie ou la verrerie à peu de variations sur la gestuelle associée.

Il me parait clair que c’est plus adéquat pour confectionner des napperons que pour cacher quelque message,carte ou secret alchimique oublié, donc pas de message en bulgare ou autre…

interrogation supplémentaire…

une de mes grande interrogation est la rareté voire l’inexistence de la répétition exacte du même mot, même si les traductions en code eva font apparaitre

plusieurs fois le même enchaînement, les mots-sources transcrits ne sont en fait jamais similaires dans la graphie… cela peut avoir plusieurs origines :

-une inclusion de la numérotation (1,2,3…n) : chaque mot contiendrait une information sur sa place et son ordre d’apparition

-une inclusion temporelle, la date peut être surcodée sur le mot… à réfléchir si cette datation est destinée à un(e) humain(e) ou une machine (à tisser ou autre)

-une inclusion de références qui serait alors dans le fil d’un autre livre (ca fait un peu sommaire de catalogue ikéa…)

-ou alors un système de références en lui-même, ce qui ne serait guère étonnant car l’ouvrage a quand même pas mal d’allures de dictionnaire…

et comme on le sait, dans un dictionnaire les mots sont organisés…

donc en plus du code du dessin, il se pourrait bien qu’il y ait encore un code d’organisation, mais je tiens toujours pour proche de la vérité

l’hypothèse de code de gamme de production très auto-similaire au dessin du verso.

 

une autre interrogation porte sur l’aspect puzzle et la manière dont pourraient s’emboiter ou se suivre les différentes planche , si au-dela

de la manifeste imbrication recto-verso, une ligne de cheminement existe, comme des coupes en lamelles pour microscope ou une recherche

de l’histoire des arts et métiers de l’époque, ou l’élaboration d’un élixir de vie ou toute autre quête légendaire…

Enfin, globalement, ca a de la parenté avec un “mode et travaux” pour effectuer un trousseau de mariage ou une collection de connaissances

scientifiques… l’un n’excluant pas systématiquement l’autre.

Auto-Satisfaction

De toutes parts, on me dit “Non, ce n’est pas ca…” ou ” pas tout à fait ca…” mais tous savent ou finiront par savoir que j’ai totalement raison sur le fond… n’empêche que sur l’avant-scène, y a sans doute encore des progrès à faire pour être compréhensible de tout le monde. Manque comme un quelque chose de la volonté de faire joli du VM, de base…à côté, j’ai le sentiment de faire quand même pas mal brouillon… sacrée rigueur des ancien(ne)s mélée de feeling artistique indescriptible.

Perturbations du graphisme sur un texte ?

En lisant les derniers articles de Reading Voynich, je me demande toujours si le graphisme et le texte peuvent coexister d’une manière quelconque dans le décryptage du livre…voy01

il est clair que par endroit, comme dans le “Eiine” en bleu clair à droite, des symboles s’emboitent pour former, comme dans cet exemple, un magnifique E majuscule entre le verso et le recto, là où le graphisme , semble se résumer à du fond blanc.

il est aussi clair que la tige du bleuet de droite pourrait aussi bien être celle du nenuphar.

de même les phi qui s’enchainent au centre des deux bleuets de droite verticalement font sincerement penser à une série de tubes, probablement une tige sur une page voisine.voy02

le même E majuscule apparaît dans une autre zone supposée blanche mais de l’autre côté (bleu clair) et composé par superposition alors que celui de gauche provient juste de la page inversée… qu’en conclure ? des mots d’allemand, de francais et d’espagnol aurait été utilisés, mélangés ? une opération bien compliquée pour un codeur sur une si longue durée…

Une colle que me pose ReadingVoynich

On voit sur la partie droite que le code correspond bien à la feuille du verso mais sur la partie gauche en vers, l’empilement de “phis” suggère le dessin d’une tige qui elle, ne se retrouve pas au verso, alors ?rvm13

ca ne cadre pas trop avec la manière habituelle de l’auteur de coder… d’où vient donc cette partie de dessin ? il y a de fortes chances que ce soit une page pas trop loin mais essayer tous les pliages est un peu long et je ne m’y suis pas encore attelé…

Pourquoi cette superposition// mise en vis-à-vis? là aussi, l’auteur va chercher des transparences comme si sa construction se faisait en différentes couches… dans l’absolu ca renforcerait une clef de codage mais comme je fais plus que le soupconner, toutes les informations ne sont que morphologiques…

Alors? Deux tiroirs en bois d’un de ces fameux secretaires à mécanismes secrets ?

Complétude entre recto et verso, voire au-delà…

La page du bleuet en est la démonstration typique, les deux dessins recto et verso s’imbriquent parfaitement dans un  chevauchement subtil de l’un sur  l’autre qui place par exemple les détails ornementaux des fleurs aux mêmes endroits…

pcentaura01

 

il y a donc une géométrie qui lie le recto et le verso… cette géométrie se propage-t-elle sur plusieurs pages ? la similitude de code entre les page 4r et 5r le ferait penser à moins qu’il ne s’agissent de sorte de légos où certaines structures peuvent être ré-employées, ce pourrait aussi bien être le système d’arrosage de platebandes de jardins… est-ce parce que le coût d’une nouvelle fabrication  est onéreux ou par simple convenance ou nécessité géométrique ? La zone dans le dessin suivant (225-325,150-200) montre qu’à un décalage près le code “8am oIPam” de la page 5r en foncé est ré-utilisé de la page 4r avec une boucle en moins “8am oqPam” plus clair en transparence… où est comment s’organise la variation alors que l’on voit que les codes “dPeq” et “cro dPeq” sont largement similaires et distribués allégrement à droite de cette zone ?

 

 

page4r5ra

 

De voir ces géométries se répèter peut peut-être un jour nous mener à re-situer exactement le matériau pour lequel est destiné le code… tout évoque des baguettes droites entre lesquelles on insère harmonieusement des fils de la forme du symbole… fils de fer, d’or, de brodage… ou fils associé à de petites boites contenant des perles ou des pierres précieuses? Hazard ou volonté de l’arrangement optique… en tout cas, que penser d’un tel arrangement ? au-delà du décodage purement technologique, il reste à découvrir l’agencement et les raisons de cet agencement… mais ca éloigne passablement l’idée de mots signifiants d’une langue directs calqués sur les lettres visibles à moins d’être extrêmement fort, ce qui m’apparait totalement impossible… autant que de trouver le message en clair “Dieu vous aime” dessiné sur le gazon après une forte nuit d’orage…

Autre exemple de complétude entre deux pages :

page25-24

31 Juillet 2016 : on voit que les deux dessins occupent le même espace sur la feuille et pourraient très bien s’additionner comme deux simples chiffres ou deux composantes d’un même ensemble…centaura01

 

le VM ou l’art de tortiller le fil…

Depuis le 12 Novembre 2012, mon avis sur le décodage du manuel de Voynich ne fait que se confirmer… il s’agit bien du codage de structures en fils ne contenant aucune autre information que l’objectif de ces structures. Pas de mot, pas d’alchimie, pas de grandes connaissances en astronomie ou art, pas de surcodage dévoilant des parties d’histoire ou de géographie ou de communiqués d’espions…

Ces fils précieux au point d’en faire un livre de cette qualité, en quoi étaient-ils et quelle était leur méthode d’assemblage précise, je l’ignore encore à vrai dire même si je nourris quelques soupçons. Toujours est-il que dans moult pages, ce sont les dessins du verso qui sont codés, on le constate aisément en observant que les blancs qui séparent les “mots”, se superposent quasi-intégralement aux passages des traits noir du verso.

Beaucoup, beaucoup de choses à retenir sur le contenu de ces dessins qui se complètent par superposition ou qui sont absents vers la fin du livre pour ne laisser qu’un code en négatif, finalement…

Cela fait penser à la technique des canevas-tapisseries/crochet, des repousseurs de métal ou d’impression en séries de dessins sur des pots ou des assiettes, et pourquoi pas comme cela a été proposé du filage de verre ou quelque type de moules à platre ou métaux… ce ne sont que des proposition.

En tout cas, pour moi et pour longtemps, le mystère du code du Voynich est bien éventé et n’existe plus en tant que difficulté à décoder, le reste n’est plus qu’une question d’application pour fil de laine, d’or, de la peinture, du bois, du métal, de la pierre, ou du verre…

Taux d’accroche entre le code et le dessin dans le manuel de Voynich

Même si “ma découverte” du 12 Novembre 2012 est une avancée incontestable dans le déchiffrement du VM, il n’en reste que a) fort peu de personnes sont au courant b) beaucoup affichent simplement un scepticisme de facade à des fins de déstabilisation voire destruction (heureusement on voit mal comment ils le pourraient réellement) c) d’autres informations résident dans les pages du VM et l’on n’a pas encore établi la part de l’arbitraire et du reportage, de l’essentiel, de l’utile et de l’annexe…

Certes le code accroche plutôt bien aux dessins mais il peut aussi bien cacher des variations qui recèlent un texte… de plus la méthode et l’application sont peu claires : s’agit-il d’un support pour transmettre des informations sous forme d’enseignement à des générations futures ou des élucubrations fumeuses de sorts élaborés par un(e) sorcier(ère) alors pourchassé(e)s à l’époque ?

Que le dessin première page s’approche du laurier fait certes incontestablement penser à l’enseignement greco-romain des arts de la médecine et de l’herboristerie.

Mais alors pourquoi donc cette utilisation spéciale des blancs et de ‘o’ autour des lignes du dessin ?

S’agissait-il d’un jeu où un maître dictait les signes du problème avant de donner la solution au dos de la page ?

Ou bien ce code n’a jamais été phonétisé et alimentait d’anciens métiers à tisser ou une mécanique gestuelle quelconque d’artisan ?

Le rapprochement avec la cour de Castille d’Alphonse le sage me parait évident (page 75v) mais pourquoi n’avoir représenté que des femmes tout en conservant l’opposition musulmans-chrétiens… Manifestement l’auteur de cette page avait du moins effleuré le courant d’art s’y rapportant et les capacités de voyage n’étant pas si énormes, on peut supposer qu’il séjournait dans une région pas si éloignée que cela… représenter les notables de l’époque en femmes était-il un moyen de les caricaturer, dans ce cas-là, nous aurions ptêt affaire au Charlie Hebdo de l’époque…

Toutes questions dont l’Avenir nous livrera ptêt quelques réponses…

le Manuel de Voynich totalement décodé depuis le 12 Novembre 2012

Ce n’est pas parce que Wikipédia refuse une publication qu’elle est fausse ou mensongère…

Démontrer la manière dont a été construit un document et expliquer ce qu’il contient comme information c’est bien le décoder, n’en déplaise à tous mes détracteurs…

Donc, au 12 Novembre 2012, j’ai expliqué que les pages du Voynich étaient les transpositions de dessins , au verso le plus souvent, en signes pour travailler du fil à des fins de broderie, tapisserie, tissage…

… toute personne avec un peu d’honnêteté (et parfois un peu de patience) peut le vérifier et confirmer mes dires.

Aucun autre élément tangible allant à l’inverse de cette hypothèse n’a pu être ajouté, il faut donc considérer qu’à cette date, le décodage proposé était le bon .

De complètement décodé à totalement interprété…

Comme en toutes chose , un code, particulièrement le VMC, a ses parties dynamiques et ses parties statiques…

Le code-programme des ordinateurs peut être, par exemple, soit compilé, soit interprété (… et en attendant d’être activé, stocké comme code-mémoire, traditionnellement).

Sur le VMC, les deux branches d’exploitations qui se dessinent sont celles de la mécanique de construction et celles de l’interprétation des racines historiques.

La mécanique et donc le décodage sera achevé lorsqu’on aura extrait toute l’information exacte qu’ont voulu enregistrer ceux qui ont écrites les pages du VM.

Etait-ce des poëmes épiques agrippés aux formes et aux dessins dans un langage assez exotique ou le dessin lui-même qui a été codifié pour entrer dans un processus artisanal final ?

Au stade où nous en sommes, chacun peut avoir sa préférence mais à mon humble avis, ce ne sont que les deux options logiques et raisonnables.

Pourtant, dans chacune de ces deux voies, la certitude absolue ne semble pas de mise…

… donc le VM n’est pas encore tout à fait totalement décodé mais juste déjà pas trop mal approché et compris.

Après pour l’interprétation, il est clair que par nature, elle ne sera jamais totale et complète, chacun y ajoutant son petit bout d’imagination et d’expérience,

on peut facilement y retrouver les mayas, Nostradamus ou les extra-terrestres… peu importe , pourvu que l’histoire soit jolie et agréable…